C’est à Kerallic qu’Eugenia Ramírez Miori et mariano Galeano ont fait leur premier festival en France et nous les y retrouvons avec plaisir cette année.
Installés en Belgique, ces deux Argentins ont appris avec les meilleurs maestros de Buenos Aires, puis ils ont enrichi cet apprentissage en s’intéressant à d’autres disciplines : contemporain, contact-impro, théâtre… Et à l’enseignement.
C’est toujours avec la même passion qu’ils partagent leurs secrets avec leurs élèves. Leur pédagogie est construite et ludique, et leurs cours, imagés, sont parsemés d’anecdotes et de touches d’humour. Avec eux, travail et plaisir ne font qu’un.
Victoria Laverde et Oscar Beltrán apprennent à danser le tango au sein de l’école de tango Piazzolla, dans leur pays d’origine, à Cali, en Colombie. Ils dansent ensemble depuis 1999. Après avoir fondé leur propre école, El Abrazo, et participé à de nombreux festivals, ils concourent en 2006 au quatrième championnat du monde de tango à Buenos Aires et sont finalistes dans la catégorie tango salón.
Le couple s’installe alors à Buenos Aires et poursuit son apprentissage artistique et pédagogique, en suivant notamment une formation technique et artistique fondée sur la recherche du mouvement.
Oscar et Victoria sont appréciés pour la qualité de leur enseignement ainsi que pour leur interprétation de la musique et le rythme qui marque leurs démonstrations et cours.
Laura D’Anna commence une carrière prometteuse de danseuse classique très jeune, à 6 ans, à Santa Rosa, La Pampa. Trois ans plus tard, elle est déjà danseuse professionnelle. Vers 11 ans, elle obtient la place de soliste dans le Ballet provincial de Missiones, puis à Buenos Aires dans le Ballet de Mercosur. C’est riche de cette expérience qu’elle se dirige vers le tango.
C’est avec le folklore que Sebastián Acosta commence à apprendre à danser, avant de s’orienter vers le tango. À Concepción, Tucumán. Passionné par cette danse, il s’installe à Buenos Aires pour poursuivre son apprentissage.
Laura et Sebastián apprennent auprès des plus grands maestr(a)os portègnes : Julio Balmaceda, Milena Plebs, El Chino Perico ou encore Gloria et Eduardo Arquimbau. Enseignement qu’ils dispensent eux-mêmes aujourd’hui, en Argentine et à l’étranger, dont Kerallic pour la troisième fois.
Julieta Qüesta y Rauli Choque se sont connus à Córdoba (Argentine) en 2008, alors qu’ils avaient déjà chacun de leur côté un parcours professionnel bien établi. Cette rencontre a signé le départ d’une collaboration remarquable tant du point de vue des démonstrations que de l’enseignement qu’ils dispensent.
Durant leurs cours, Julieta Qüesta y Rauli Choque insistent sur l’élégance, le rythme, l’esthétique de la danse. Indiquant que cela passe par l’abrazo, la connexion dans le couple et le mouvement général. Ils enseignent des figures et des éléments du tango traditionnel, et accompagnent l’ensemble de références historiques et d’événements qui apportent une dimension supplémentaire à ce qu’ils nous proposent.
Dans leurs exhibitions, en revanche, le jeune couple aime à ajouter de la fantaisie aux éléments classiques du tango-salón.